Journée mondiale de la santé sexuelle: ce 4 septembre, le CSO vous sensibilise…
Prévention et dépistage IST
Chaque jour, plus d’un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible (IST) selon l’Organisation mondiale de la santé. En Belgique, certaines infections sont en augmentation. Les trois infections les plus fréquentes chez nous sont la chlamydiose, la gonorrhée et la syphilis.
Certaines de ces infections s’accompagnent de symptômes légers qui peuvent passer inaperçus (telles que démangeaisons ou douleurs au niveau des parties génitales, pertes vaginales plus abondantes ou malodorantes, brûlure à la miction,…). Néanmoins, dans la majorité des cas, les IST sont asymptomatiques.
Après un comportement sexuel à risque de transmission (rapports sexuels non protégés par un préservatif), il est important de se soumettre à un examen de dépistage pour éviter de transmettre une éventuelle infection, arrêter son évolution et/ou guérir. Il faut néanmoins prendre en compte que la plupart des IST ne sont pas détectables immédiatement après le rapport sexuel (voir tableau ci-joint pour le délai recommandé de dépistage après rapport).
Le dépistage n’est pas douloureux et comprend en général une prise de sang et un frottis vaginal (qui peut être réalisée par la patiente elle-même : auto-frottis) pour les femmes ou une analyse d’urine pour les hommes.
Les résultats seront uniquement connus par le médecin prescripteur et le patient.
Le dépistage reste le moyen le plus efficace d’éviter des conséquences qui peuvent être importantes (stérilité, cancers, etc).
PARLEZ-EN À VOTRE MÉDECIN.
En plus du volet concernant le dépistage des IST, nous tenions à vous rappeler l’importance de la prévention. Une contraception n’est efficace que pour prévenir un risque de grossesse, elle ne protège en rien contre le risque d’attraper une IST. Le seul moyen efficace de se protéger de la plupart des IST lors d’un rapport sexuel est LE PRESERVATIF.
(Les préservatifs sont en vente un peu partout : en pharmacie, dans les grandes surfaces, dans les toilettes de certains bars et de discothèques (distributeurs), mais également auprès des centres de planning familial de la plupart des universités.
Des préservatifs gratuits sont aussi disponibles dans certains lieux comme les centres de planning familial, les associations de lutte contre les IST, les Centres de Référence VIH, lors de certains évènements, festivals, etc. )