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Le CSO vous informe: le don d’organe

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Le Don d’Organes en Belgique : Un Acte de Solidarité et d’Espoir

Qu’est-ce que le don d’organes ?

Le don d’organes est un acte altruiste où une personne en bonne santé, appelée donneur, offre un organe ou des tissus vitaux à une personne en besoin, le receveur, pour sauver ou améliorer sa vie.

Le don d’organes en quelques chiffres en Belgique:

  • 800 à 900 transplantations d’organes sont réalisées chaque année, sauvant ainsi de nombreuses vies.
  • 25 à 30 organes par million d’habitants sont prélevés chaque année. Ce taux est parmi les plus élevés au monde, dépassant la moyenne européenne. A liège, ce nombre avoisine 70 donneurs par an, ce qui fait de la région liégeoise le leader mondial du prélèvement d’organes par million d’habitants. (2018)
  • 367 jours est la durée d’attente moyenne des patients greffés d’un rein cadavérique. (2018)
  • 66 jours est la durée d’attente moyenne des patients greffés d’un foie. (2018)
  • 1 300 à 1 500 patients sont sur liste d’attente pour une transplantation (démontrant la demande croissante de greffes).
  • 135 millions de personnes vivent dans la zone couverte par la fondation Eurotransplant. Organisme international qui gère l’allocation des organes (offre et demande) provenant des donneurs de 8 pays qui se sont associés afin de collaborer entre eux. Ces pays sont la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Slovénie et la Croatie.

Quelles démarches réaliser pour devenir donneur d’organe?

Dans notre pays, en théorie la règle est « qui ne dit mot consent ». Si vous n’avez rien déclaré, par défaut vous êtes donneur. Ceci dit sur le terrain, quand un patient pourrait devenir donneur d’organes, les équipes de réanimation cherchent toujours à connaître sa volonté auprès des membres de famille les plus proches.

Exprimer son avis de son vivant, en pleine conscience, c’est faire gagner un temps précieux aux équipes de réanimation pour qui chaque minute compte. C’est aussi éviter à vos proches de devoir prendre une décision importante à un moment très douloureux. N’hésitez pas à en parler avec vos parents proches et votre médecin traitant. Celui-ci peut enregistrer votre choix dans une base de données qui, en cas de décès, sera consultée avant tout prélèvement éventuel. Dés lors, il n’est plus obligatoire de passer par l’administration communale.

Y a t-il différents types de dons ?

Oui, il en existe quatre, à savoir:

  1. Don d’organes pour la transplantation : prélever des organes (foie, reins poumons, coeur, pancréas) chez un donneur après son décès. Les organes prélevés servent uniquement pour la transplantation chez des personnes qui les attendent.
  1. Don de matériel corporel humain pour la transplantation : prélever des tissus (peau, cornée, cartilage, tendons, valves cardiaques ou artères par exemple) et cellules chez un donneur après son décès. Les tissus prélevés servent uniquement pour la transplantation chez des personnes qui les attendent.
  1. Don de matériel corporel humain pour la fabrication de nouveaux traitements ou médicaments visant à soigner certaines maladies telles que la maladie d’Alzheimer ou certains cancers.
  1. Don de matériel corporel humain pour aider à faire avancer la recherche dans le domaine de la médecine : il s’agira par exemple de prélever une tumeur, un ganglion ou un lobe de foie malade qui pourront alors être analysés par les chercheurs pour mieux identifier les causes d’une maladie et rechercher de nouveaux traitements.

Qu’est-ce que la Loi prévoit? :

  1. Le don d’organes garanti l’anonymat du don de sorte que les receveurs ne pourront pas connaître l’identité du donneur (et inversement) ; les pratiques respectent des normes éthiques rigoureuses.
  1. La gratuité du don. Les coûts liés au prélèvement d’organes et aux soins délivrés au donneur sont pris entièrement en charge par les mutualités des receveurs. Par ailleurs, le commerce (achat et vente) des organes est formellement interdit ;
  1. Le respect de l’allocation des organes qui est géré de manière scrupuleuse par EuroTransplant.

En conclusion:

Le don d’organes a sauvé d’innombrables vies en Belgique et ailleurs. Il permet de traiter des maladies graves comme l’insuffisance rénale, les maladies cardiaques, et bien d’autres. Chaque donneur peut sauver plusieurs vies.

Bien que la Belgique ait fait des progrès significatifs dans le don d’organes, il reste des défis à relever. Il y a un besoin constant de donneurs et d’améliorations logistiques pour garantir des transplantations réussies.

Pour plus d’informations rendez-vous sur le site de Beldonor : www.beldonor.be.